Prochain concert

zëro + Seb & The Rhââ Dicks le 09/10/13

Sonic présente : des potes

Mercredi 09 octobre
21h00
6 euros

Zëro (Lyon / Local Heroes / Rock)

http://www.the-drone.com/magazine/tag/bastard
http://www.the-drone.com/magazine/zero-interview/

"La première face de Diesel Dead Machine est ainsi un pur bonheur. Celui d’entendre un groupe en pleine possession de ses moyens mais n’en faisant jamais trop. Une face remplie de cinq chansons – Eric Aldea chante de façon toujours plus décomplexée même si on ne comprend toujours pas ce que ses textes veulent dire (et d’ailleurs veulent ils vraiment dire quelque chose ?) – avec en ouverture l’incroyable Bobby Fischer*, on l’a déjà dit, immédiatement suivi de quatre pépites aux premiers rangs desquelles le fulgurant Pigeon Jelly* et sa montée en puissance ainsi que le très pelvien Load Out (Zëro nous avait déjà fait plus ou moins le coup sur l’album précédent avec Drag Queen Blues) et le mystérieux Dreamland Circus Side Show*, rappelant quelques réminiscence de Bästard, dans le sens truffé de petits détails mélodiques surgissant ça et là, et finissant sa course dans un terrain vague désertique, réservoir à sec et freins hors service. Enough Never Enough conclue cette première moitié de disque : c’est le titre le plus sombre ou tout du moins le plus tordu de Diesel Dead Machine, ayant lui aussi quelque chose de l’ancien groupe de ces jeunes gens, le même genre d’atmosphère tendue, rêche et abrupte, un côté hypnotique qui ne vous lâche pas, c’est le point d’orgue de ce disque.
La deuxième face est moins miraculeuse que la première mais elle n’en est pas moins excellente. Cette seconde moitié est surtout plus largement instrumentale. Seuls deux titres ont des parties chantées : un très bon The Cage* et Sick To The Bone, hoquetant et soubresautant, sorte de vieux rockabilly synthétique et ralenti. Le reste est partagé entre un presque vindicatif The Opening, un Viandox juteux et un poil trop appliqué et surtout Cheeeeese, rouleau compresseur tortoisien ou plus exactement à la Sea And Cake en mode mega acidulé et ultra bright, synthétiseurs et avant et banane flambée, la face éclairée de Zëro en complète opposition avec le côté sombre de Enough Never Enough. Un grand écart qui en dit long sur le chemin parcouru par la bande à Eric Aldéa (pour mémoire : Ivan Chiossone, François Cuilleron et Franck Laurino) et que nous laisse espérer d’autres grandes choses encore. On n’est vraiment pas prêt d’en finir avec ces gars là. " Hazam


Seb & The Rhââ Dicks (Lyon / Local Heroes / Rock)
http://radixandthesebs.bandcamp.com/

"Ce Debut EP est le premier enregistrement en vrai de Seb & The Rhââ Dicks : le bonhomme n’avait jusqu’ici publié qu’une petite poignée de cassettes faites maison. Ici on retrouve certains des tubes incontournables du rock’n’roller le plus denté et sarcastique de Lyon et agglomération mais dans des versions électriques. Pas de trip guitare sèche/cymbale unijambiste/synthé à chaussette et voix de crooner mais un vrai trio composé donc de Seb Radix (chant, basse, compositions et leadership), Fred Nodoff (guitare) et Pedro De La Hoya (batterie), un all-stars band digne d’une éclipse totale du soleil.
Quoiqu’il en soit l’adage aussi stupide que réactionnaire qui stipule que si une chanson passe le cap de l’acoustique elle ne pourra qu’être bonne en version électrique se vérifie allégrement ici : Do You Wanna Live In Switzerland ?, Johnny Weissmuller, 35, Zob Scene et You’re My Milf convient à un je ne sais quoi de new wave baveuse, de punk alterno, de hard rock FM – l’imitation de Brian Adams sur You’re My Milf est presque parfaite –, d’humour potache et de blagues régressives." Hazam.

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