Prochain concert

Robedoor + Holy Strays + Cankun le 24/10/13

Sonic présente :

Jeudi 24 octobre 2013
21h00
8 euros
Les préventes ici :
https://fr.yesgolive.com/sonic-lyon/robedoor-holy-strays-cankun-au-sonic



ROBEDOOR (US / dark electronic / Not Not Fun / Hands In The Dark)

https://soundcloud.com/hitd-3/sets/robedoor-primal-sphere/

"Ode massive, dense, industrielle, sauvage, brumeuse et primitive au soleil noir, « Primal Sphere », la dernière mouture des faux frères Alex et Britt Brown (co-fondateur de Not Not Fun) progresse sur un territoire post-apocalyptique où le soleil n’est plus. Tout n’est plus qu’un sinistre dégradé de gris et de noir.

Isolation, désolation, désert urbain. La b.o. parfaite – si elle était à refaire – du plus spectral et anxiogène Cormac Mc Carthy.

Congs, chants grégoriens, synthés, cloches, voix ultra-réverbérées, si ce nouveau Robedoor n’invite à l’évidence pas à la liesse, il transpire d’une physicalité à l’inattendu potentiel érotogène. Bizarre."

Holy Strays (France / Pop-electronica / Not Not Fun )

http://soundcloud.com/holy-strays

« Holy Strays diffuse sa musique sur le label américain Not Not Fun, échange avec Brit de Robedoor et Amanda de L.A. Vampires/Pocahaunted, joue sur scène avec High Wolf et contribue à dessiner le tourbillon de drone psychédélique qui a pris à la fois de l’ampleur et de la maturité pendant cette décennie. Mais Holy Strays n’est pas directement issu de cette scène puisque l’homme derrière le projet, Sébastien Forrester, réside à Paris. Son disque Hyperion, sorti en début d’année, s’y fond pourtant facilement. J’ai découvert sa musique fasciné, comme dans une hallucination douillette, comme quand le sommeil manque et les conversations dans le metro ressemblent à une langue étrangère, à peine compréhensible, à la recherche des sons perdus » (music blog le Monde)



Cankun (France / post-psychédélique / Not Not Fun)

http://soundcloud.com/cankun

"Il faut peu de choses à Vincent Caylet pour emplir le spectre sonore et ainsi créer des titres riches et harmonieux. Une boîte à rythmes, une ligne de basse entêtante, quelques collages et effets, un murmure en guise de chant et une guitare errante lui suffisent amplement. Telle une impeccable démonstration de son savoir-faire unique, le projet révolu Archers By The Sea avait déjà comblé nos oreilles avec ses étonnantes textures sonores, son sens de la mélodie, son goût pour la lenteur et la répétition. Cankun marque une évolution suffisamment importante pour justifier que l'artiste solo change de nom : comme si le surf maudit de They Were Floating Over The Mountain, They Were Kings (2010), paru sur La Station Radar, glissait désormais sous des tropiques mélancoliques. La musique est plus rythmée, certes.

Elle est aussi et surtout plus lumineuse. Le Français affirme même que sa volonté initiale était d'orchestrer une musique funk. Le résultat de cet album (surpassant le très bon Jaguar Dance qui paraît quasi simultanément chez la structure américaine Not Not Fun) en est assez lointain et l'on peut tout aussi bien parler de dub cryptique, de temporalité dilatée, de pop opiacée. On songe à Forest Swords (Your Fingers The Snake), Peaking Lights (Dirty Fires), Ducktails (Laser Dance), Sun Araw (1986) et évidemment à Archers By The Sea (Friends Of The Jungle), soit quelques artistes parmi ce qui se fait de mieux dans notre indie pop contemporaine.

Il est inutile de guetter un refrain, chaque titre ressemble à une sorte de long pont idéal. Il reste vain de rechercher une levée d'enthousiasme adolescent, le disque est sagement contemplatif. Autrement dit, Ethiopian Dreams s'apparente plus à une longue et paisible ballade psychédélique qu'à une quelconque course de vitesse. Nous ne rechercherons pas un hit parmi ces onze titres mais nous nous assurerons d'avoir le temps de laisser filer de bout en bout ce disque onirique. Infiniment agréable, cette escapade aventurière s'avérera certainement délicieuse pour peu que l'on consente à s'y perdre." Magic

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