Prochain concert

Lydia Lunch's Putan Club le 22/04/13


Retour de Madame Lydia Lunch pour la quatrième fois au Sonic et franchement on va pas s'en plaindre.


Lundi 22 avril 2013
21h00
10 euros

Les préventes ici :
https://fr.yesgolive.com/sonic-lyon/lydia-lunchs-putan-club-guest-au-sonic




LYDIA LUNCH'S PUTAN CLUB / (USA / Légende No-Wave)

http://www.lydia-lunch.org/
https://soundcloud.com/putanclub

LYDIA LUNCH Lydia Lunch est une poétesse, écrivain, actrice et chanteuse. Victime d’inceste, elle quitte à seize ans le foyer familial pour connaître la rue et les bas-fonds de New York : alcool, drogue et prostitution. On la remarque pour la première fois au sein du groupe Teenage Jesus and the Jerks sur l’album anthologique de Brian Eno paru en 1977 : No New York considéré comme un pilier fondateur du mouvement no wave.
Égérie du mouvement underground et no wave new-yorkais, Lydia Lunch a participé à une cinquantaine de films, a réalisé une centaine d’albums (entre autres avec Sonic Youth, Nick Cave, Exene Cervenka, Rowland S. Howard, Einstürzende Neubauten, Alan Vega, J. G. Thirlwell, Marc Almond, Michael Gira, Oxbow, Henry Rollins…) et publié huit recueils et livres dont deux sont traduits en français (Paradoxia, journal d'une prédatrice, et Déséquilibres synthétiques, tous deux aux Éditions Au Diable Vauvert). Son oeuvre est résolument provocatrice et conflictuelle.

PUTAN CLUB Le Putan Club est une cellule de résistance, caractérisée par un mode d'agir très proche des premiers complots des partisans européens durant la dernière guerre mondiale (actions de force en divers lieux) et résistants irakiens, afghans ou tchéchènes.
La résistance est organisée par les moyens archaïques et immédiats de notre siècle : sanguine ou vidéo, voix et rumeurs électriques, crayons, marqueurs, actiondrawing ou graphisme ultra-craché, chars d'assaut et paroles comptées, comme dire de la peinture rupestre au conceptualisme le plus hardi, de l'avant-rock à la musique classique contemporaine à la techno/house la plus brutale, du baiser sur la bouche au coup de pied au cul...
C'est cette synergie qui donne sa force à la résistance : musique + arts plastiques + textes. Aussi les lieux de l'action sont pluriels : de la galerie d'art new-yorkaise au squat bosniaque, du musée allemand au club japonais, du théâtre français au bar andalou.
Le Putan Club revendique une action debordienne/situationniste d'agit-prop.

"Il serait très réducteur d’écrire l’histoire de Lydia Lunch à la manière d’un conte de fée hardcore transformant une gamine paumée en icône trash de la no-wave et du postpunk new-yorkais de la fin des années 70 : son histoire s’écrit encore aujourd’hui, et elle n’a rien perdu de sa colère, ni de son talent, bien au contraire. Pourtant, on ne peut passer outre l’évocation de la réalité douloureuse de son enfance (misère, inceste) et de son adolescence dans le Lower East Side ravagé par la drogue et la prostitution, pour saisir l’origine de ses blessures, indélébiles, et point de départ de son oeuvre. L’histoire a déjà été racontée mille fois (son «adoption» par Martin Rev et Alan Vega de Suicide à son arrivée à NY, sa relation avec James Chance et leur groupe éclair Teenage Jesus and The Jerks, «cultifié» par Brian Eno qui enregistra cette scène No Wave pourtant éphémère dans sa compilation No New York de 1978), mais Lydia Lunch a réussi à s’échapper de la pression de cette mythologie underground avec ses deux albums solo magistraux («Queen Of Siam» en 80 et «13:13» en 82), qui seront le véritable début d’une carrière qui jalonnera les plus belles fulgurances de la scène underground des ces trente dernières années. Des rencontres déterminantes avec Einstürzende Neubauten, Rowland S.Howard de Birthday Party, Jim «Foetus» Thirwell, Nick Cave ou encore Sonic Youth donneront ainsi naissance à des enregistrements «sur mesure», témoignage punk gothique de la face noire des années 80. Mais Lydia Lunch ne s’arrêtera pas à la musique. Actrice (entre autre dans les films de Richard Kern et son fameux clip de Death Valley ‘69 de Sonic Youth), scénariste et réalisatrice, c’est finalement dans le spoken word (l’ancêtre du slam) qu’elle trouvera sa forme favorite d’expression, notamment avec Exene Cervenka, la chanteuse du groupe X, Henry Rollins ou Hubert Selby Jr (ce dernier préfacera «Paradoxia», son autobiographie rééditée cette année, cette fois-ci préfacée par Virginie Despentes). Une carrière dense, très dense, avec un fabuleux retour au rock ces dernières années, sur disque et sur scène, incarné par son nouveau groupe, Big Sexy Noise, composé de membres de Gallon Drunk"
 

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